Médiathèque de Saint Savournin

Comme une envie de... médiathèque

Club lecture du mercredi 9 novembre 2016

Le club lecture s'est déroulé en effectifs réduits, mais a permis du coup de nombreux échanges qui ne sont pas retransmis ici puisque nous vous livrons uniquement la substantifique moelle. Pour le reste, vous pouvez nous rejoindre en vous faisant connaître auprès des bibliothécaires.

Vous ne voyez plus apparaître les coups de coeur de Véronique puisque la totalité des lectures de la bibliothécaire apparaît maintenant dans la rubrique Table de nuit de la bibliothécaire.

 

Les coups de cœur de Béatrice

 

 

Les fiancés de l'hiver de Christelle Dabos

Ophélie cache des dons singuliers : elle peut lire le passé des objets et traverser les miroirs. Fiancée de force à l'un des héritiers d'un clan du Pôle, elle quitte à regret le confort de sa famille. La jeune femme découvre ainsi la cour du Seigneur Farouk, où intrigues politiques et familiales vont bon train. Loin de susciter l'unanimité, son entrée dans le monde devient alors l'enjeu d'un complot mortel. Les fiancés de l'hiver est le premier tome de la saga La Passe-miroir.

C'est le gros coup de coeur de Béatrice. Il faut absolument découvrir le premier tome de cette trilogie dont seulement 2 tomes sont disponibles (le troisième sortira en 2017). On y trouve un mélange entre le monde de la fantasy et Angélique marquise des anges. Tout un programme. A proposer également aux ados à partir de 15 ans.

 

 

Une comédie des erreurs de Nell Zink

Dans une petite université au fin fond de la Virginie, une jeune lesbienne idéaliste tombe amoureuse de son professeur de poésie, réputé pour ses frasques homosexuelles. Improbable mais pas impossible - nous sommes au milieu des années 1960 -, quoique peu recommandable. S'ensuivent quelques nuits d'amour torrides, une grossesse inattendue, un mariage à la va-vite, un deuxième enfant pour redresser le tir et, faute d'y parvenir, un ressentiment qui tourne à la haine mutuelle qui se transforme en envies de meurtre. Dans cette comédie inouïe d'audace et d'intelligence, les Blancs sont noirs, les riches sont pauvres, les homos hétéros et vice-versa. Bien-pensants, conservateurs, utopistes, narcissiques, hippies et intellos : tous se croiseront au détour de situations rocambolesques, et personne n'en sortira indemne.

La lecture de ce début de roman s'est d'abord révélée poussive, mais à la tentative suivante, Béatrice a suivi avec intérêt les personnages de ce roman américain.

 

 

La gifle de Christos Tsiolkas

Par une belle fin de journée d’été, famille et amis ont organisé un barbecue : de la nourriture grecque et indienne, du vin et de la bière en quantité, de la musique et des gens de tous les âges. Alors que les enfants entament une partie de cricket, une dispute éclate qui dégénère en bagarre. C’est alors qu’Harry, un adulte, gifle un enfant de quatre ans, Hugo.Cet incident va avoir des répercussions sur un certain nombre de personnes et sur huit en particulier.

Même si Béatrice a trouvé ce roman australien un peu mélodramatique, elle a aimé l'approche qui part d'un fait apparemment anodin et qui va perturber in fine la vie de nombreuses personnes.

 

Les coups de cœur de Linden

 

Un homme de tempérament de David Lodge

De sa plume claire, légère et souvent drôle, David Lodge brosse le portrait d’un homme qui voulait changer le monde : un fervent défenseur de l’Amour Libre dont le destin a été déterminé par de nombreuses aventures et mésaventures sexuelles qui non seulement compliquent sa vie privée mais nuisent à ses ambitions d’homme public. Si cet ambitieux roman pose la question de l’éternelle dualité entre idéal amoureux et réalité du désir, il fait aussi découvrir toute une époque à travers l’un de ses meilleurs représentants, H.G. Wells, l’un des écrivains les plus créatifs et prophétiques de sa génération. L’expansion du socialisme, la naissance des théories féministes, les deux guerres mondiales, les attaques aériennes, la bombe atomique… autant de thèmes d’un monde en pleine mutation qui ne sont pas sans résonance avec le nôtre.

Linden a lu ce roman dans la langue de Shakespeare, la sienne et qui est aussi celle de David Lodge. Elle a beaucoup aimé cette lecture qui lui a permis de mieux connaître H.G. Wells qui, sous ses dehors de coureur de jupons, a aussi été un défenseur de la cause des femmes.

 

 

Notre quelque part de Nii Ayikwei Parkes

C'est Yao Poku, vieux chasseur à l'ironie décapante et grand amateur de vin de palme, qui nous parle. Un jour récent, une jeune femme rien moins que discrète, de passage au village, aperçoit un magnifique oiseau à tête bleue et le poursuit jusque dans la case d'un certain Kofi Atta. Ce qu'elle y découvre entraîne l'arrivée tonitruante de la police criminelle d'Accra, et bientôt celle de Kayo Odamtten, jeune médecin légiste tout juste rentré d'Angleterre.
Renouant avec ses racines, ce quelque part longtemps refoulé, Kayo se met peu à peu à l'écoute de Yao Poku et de ses légendes étrangement éclairantes... Premier roman. Prix Baudelaire de traduction de l'anglais 2014 (SGDL) pour S. Fakambi, prix Mahogany 2014, prix Laure-Bataillon 2014.

Porté à merveille par une traduction qui mêle français classique et langue populaire d'Afrique de l'Ouest, ce roman époustouflant nous laisse pantelants, heureux de la traversée d'un monde si singulier. Un vrai coup de coeur que la bibliothèque a mis en commande pour le mos de décembre.

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