23 Juillet 2021
Tsundoku
Nom du passeur : Éloïse Lièvre, écrivaine et amoureuse des livres.
Lieu de découverte : son livre, "Notre dernière sauvagerie"
Les livres à mon chevet formaient des architectures de plus en plus complexes, tours hautes et chancelantes, remparts, digues, escarpes. Au début, il ne s'agissait pas de ce phénomène à la frontière de la bibliophilie et de l'agencement des espaces domestiques pour lesquels les japonais ont un mot, tsundoku, et qui consiste à empiler les livres autour de soi sans forcément les lire, à s'en procurer plus qu'il n'est possible de lire. Mes murailles étaient faites de livres que j'étais véritablement en train de lire, ...
Tsundoku désigne l'accumulation, sous forme de piles, de livres qui ne sont jamais lus. Le terme vient de l'argot japonais de l'ère Meiji (1868-1912). Il s'agit d'un mot-valise, issu de 積んでおく (tsunde-oku, qui désigne les empilement de choses mises de côté pour une utilisation ultérieure) et de 読書 (dokusho, lecture). Il est également utilisé pour désigner les livres prêts à être lus alors qu'ils sont sur une étagère.(source : Wikipédia)
Maintenant je saurai mettre un nom sur ce qui se passe chez moi au lieu de me justifier par de longues phrases...