Médiathèque de Saint Savournin

Comme une envie de... médiathèque

Les mots sont des trésors - 35

Tsundoku

Nom du passeur : Éloïse Lièvre, écrivaine et amoureuse des livres.

Lieu de découverte : son livre, "Notre dernière sauvagerie"

Les livres à mon chevet formaient des architectures de plus en plus complexes, tours hautes et chancelantes, remparts, digues, escarpes. Au début, il ne s'agissait pas de ce phénomène à la frontière de la bibliophilie et de l'agencement des espaces domestiques pour lesquels les japonais ont un mot, tsundoku, et qui consiste à empiler les livres autour de soi sans forcément les lire, à s'en procurer plus qu'il n'est possible de lire. Mes murailles étaient faites de livres que j'étais véritablement en train de lire, ...

Notre dernière sauvagerie / Elïse Lièvre - Fayard, 2020

Tsundoku désigne l'accumulation, sous forme de piles, de livres qui ne sont jamais lus. Le terme vient de l'argot japonais de l'ère Meiji (1868-1912). Il s'agit d'un mot-valise, issu de 積んでおく (tsunde-oku, qui désigne les empilement de choses mises de côté pour une utilisation ultérieure) et de 読書 (dokusho, lecture). Il est également utilisé pour désigner les livres prêts à être lus alors qu'ils sont sur une étagère.(source : Wikipédia)

Maintenant je saurai mettre un nom sur ce qui se passe chez moi au lieu de me justifier par de longues phrases...

Les mots sont des trésors - 35
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