17 Avril 2019
Littératie
Nom du passeur : Olivier Zerbib, dans son retour sur "L'impact des bibliothèques : qualifier l'action des bibliothèques sur leurs territoires"
Lieu de découverte : la journée d'étude des bibliothèques du réseau de la Bibliothèque départementale. Le mot surgit comme une évidence pour l'orateur, laissant l'assemblée - des bibliothécaires- perplexe... Et pourtant, il semblerait que ce concept nous concerne au premier chef.
Élément rassurant, les dictionnaires classiques, Larousse compris, ne connaisse pas le terme non plus. Le mot viendrait du Canada (encore !, cf n°29). C'est Wikipédia qui va nous apporter quelques éclaircissements :
La littératie, ou lettrure, : nom commun, féminin - de l’anglais literacy (« alphabétisme »)
est définie par l'OCDE comme « l’aptitude à comprendre et à utiliser l’information écrite dans la vie courante, à la maison, au travail et dans la collectivité en vue d’atteindre des buts personnels et d'étendre ses connaissances et ses capacités ». Cette notion va donc au-delà de la lecture-écriture désignée par les termes de lettrisme ou littérisme, dans leurs acceptions officielles en France. La présente notion implique de pouvoir communiquer au quotidien à l'écrit autant qu'à l'oral, pour interagir autant dans les sphères personnelle, familiale, socioculturelle que professionnelle.
Bref, c'est juste que, parfois, les chercheurs jargonnent pour donner à leur public l'impression qu'ils ont une connaissance que lui n'a pas. Et si la littéracie - autre orthographe possible - commençait par savoir se mettre à portée accessible et compréhensible de l'auditeur, sans enfumage ?