11 Juillet 2016
L'heure d'or de William Nicholson
Eadenfield, Angleterre. Henry Broad, quinquagénaire, doit gérer une multitude de préoccupations : son documentaire sur l'art contemporain est refusé par une chaîne de télévision, les lapins envahissent son jardin, il ne peut échapper à la garden-party de Buckhingham Palace, sa femme organise un dîner mondain où les invités amènent avec eux leurs propres problèmes...
Un roman très anglais comme je les aime. Autour de petits détails, comme l'obsession des lapins qui rentrent dans le verger, les personnages de ce roman choral se débattent avec leurs difficultés, souvent générationnelles. Les portraits psychologiques sont fins, le propos enlevé et non dénué d'humour. Je me suis parfois crue dans ses films anglais comme "Tamara Drewe" (Stephan Frears), "Another Year" (Mile Leigh) ou, plus récemment, le très beau "45 ans" (Andrew Haigh). Je n'ai quitté l'histoire qu'à regret.