Médiathèque de Saint Savournin

Comme une envie de... médiathèque

Prendre soin des livres de la médiathèque

Des livres que l'on a fait souffrir...
Des livres que l'on a fait souffrir...
Des livres que l'on a fait souffrir...
Des livres que l'on a fait souffrir...

Des livres que l'on a fait souffrir...

Les livres de la médiathèque sont un bien commun. Ils passent de mains en mains, mais chacun doit en prendre soin pour que le plaisir soit renouvelé. Des livres en mauvais état n'incitent pas à lire et à en prendre soin.

L'utilisation par plusieurs personnes et le vieillissement entraînent une usure du livre que l'on pourrait qualifier de naturelle : jaunissement des pages, pages qui se détachent parce que la colle ne tient plus... Ce type de dommage ne sera jamais reproché aux emprunteurs et c'est une des raisons pour lesquelles nous éliminons régulièrement des livres. Afin de prolonger au maximum leur espérance de vie, nous les protégeons en plastifiant les couvertures et en posant des charnières avant de vous les proposer.

En revanche, il est des dommages qui ne sont imputables qu'aux lecteurs peu soigneux. Les bibliothécaires accepteront des "accidents" uniquement pour les livres destinés aux bébés (albums avec la cote BB) et leur remplacement ne sera pas demandé.

Dans les autres cas, le remplacement à l'identique ou équivalent sera exigé - les bibliothécaires ne peuvent pas accepter d'argent. Il est à noter que beaucoup d'entre vous remplace spontanément, car, heureusement, la médiathèque compte une très grande majorité de lecteurs honnêtes et soigneux, même si personne n'est à l'abri d'un accident.

 

Voici donc les grands ennemis du livre et les remèdes ou solutions pour ne pas les rencontrer.


L’humidité et l'eau endommagent les livres. On ne peut pas sauver un livre accidentellement mouillé. Les pages vont gondoler et, même sous presse, ne reprendront pas leur aspect d'origine, lisse et plat.

La lumière de différentes sources (soleil, spots) peut endommager les livres, en altérer la couleur, les dessécher et provoquer une dégradation photochimique. De plus, sous l’effet de la lumière, certaines encres pâlissent et d’autres foncent. Les dommages causés par la lumière sont à la fois cumulatifs et irréversibles. Attention à ne pas laisser des livres au soleil au bord de la piscine ou sur les banquettes des voitures.

La photocopie est souvent à l’origine des dommages soufferts par les livres. Le fait de forcer un livre pour l’ouvrir à plat risque de casser la reliure. Pour éviter ces problèmes, utiliser un photocopieur permettant de photocopier à plat sur le plateau de copie, en laissant l’autre moitié du livre pendre librement.


Le ruban autoadhésif ou scotch utilisé pour réparer rapidement une page déchirée laisse des dommages indélébiles. Il vaut mieux rendre le livre à la bibliothèque en prévenant de la page déchirée, nous avons un papier spécial invisible pour réparer.

Lire sur la plage, c’est cool. Hélas le sable est abrasif et les livres qui ont traîné dans le sable sont souvent destinés à se déliter rapidement. Alors posez les sur la serviette et penser à les épousseter après la séance plage.

Avoir les mains propres avant de commencer à lire. Boissons, biscuits, café, thé, chocolat,... font des traces peu agréables et souvent indélébiles.

Utiliser un signet (ou marque-page) pour garder vote page, retourner les livres ouverts les cassent rapidement et les corner ne rend pas son aspect très attrayant. La bibliothèque vous en propose gratuitement et sinon, un simple bout de papier fait l'affaire !

Attention aux dents pointues (bébés, chats...) qui mordillent les coins de couverture. Cela ne peut être accepté que sur les livres réservés aux bébés - pour les machouillages de bébés. Rangez vos livres de la bibliothèque hors de portée des tous-petits à deux ou quatre pattes.

Tout ajout d'écritures, symboles, dessins ou gribouillages, surlignage ou soulignages sont interdits. Un livre dans lequel ce genre de dommage aura été causé devra être remplacé. Il faut comprendre que ces livres passant de mains en mains, l'ajout de toute note est au mieux insupportable pour le suivant, au pire une incitation à continuer.

Si vous voulez vous rappeler ce que vous avez lu, faites des listes - la CNIL ne nous autorise pas à conserver la liste des livres déjà empruntés. Si vous devez commenter ou surligner pour un apprentissage, essayez le livre de la médiathèque et achetez le pour écrire dedans.

Quant aux coquilles, les livres en contiennent de plus en plus qui piquent les yeux parce que le métier de correcteur est de moins en moins sollicité par les éditeurs - rentabilité quand tu nous tiens ! Alors, inutile d'en rajouter puisque de toute façon, personne n'y peut plus rien une fois le livre imprimé.

Le résumé en images...

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