9 Décembre 2016
Poupe de François Cérésa
Le père du narrateur est mort. Il l'appelait : Poupe. C'était un sacré bonhomme avec un sacré caractère. Une force de la nature. Un héros de western. Origine italienne. Il aimait, entre autres, les belles carrosseries, la bonne chair et les parties de tennis avec son fils, qui lui offre dans ce roman le plus beau des tombeaux.
Cet hommage au père est écrit avec les tripes. Il en découle une certaine confusion spatio-temporelle pour le lecteur qui n'a pas partagé cette intimité. De la même façon, des noms très connus apparaissent sans que l'on arrive à faire le lien avec un artisan d'origine italienne de milieu très modeste. C'est très rageur, le fils est très en colère et semble loin d'être apaisé. Ce livre est chaudement recommandé par Jérôme Garcin (Le Masque et la Plume sur France Inter).