6 Juin 2024
Chers lecteurs,
Après un grand engouement pour mes chroniques à Londres, où une équipe composée principalement de caméras m’a supplié d’écrire des ragots sur les saisons mondaines, je me suis décidée à me remettre à ma principale passion : la Lecture.
Aussi étrange que cela puisse vous paraître, j’ai moi même grandi dans ce charmant village qu’est Saint Savournin.
Malgré ma retraite anticipée, mais aussi à cause de mon instinct d’enquêtrice - pour votre plus grand plaisir chers lecteurs - J’’ai réussi à m’infiltrer à la médiathèque pour voir la commande de livres du mois de mai. Vous me remercierez plus tard. Je sais, l’attente est insoutenable alors commençons :
Le corps de la femme a été choisi comme seul moyen pour rentrer dans ce monde. Or, beaucoup d’entre vous oublient que derrière la fabrique à humain, se cache une femme qui a eu ce privilège d’être en vie, elle aussi, pour faire avancer notre humanité. Et pas seulement en étant plus proche de la baleine que de l’être humain pendant 9 mois. Nous souhaitons ainsi bien du courage aux femmes décidant de renouveler l’expérience. Même si ces héroïnes ont cette volonté que je n’aurai jamais, elles ont néanmoins toute mon admiration. Je me dois de vous parler tout de même de l’avortement. Cet acte qui a longtemps été puni est enfin inscrit dans la constitution. Finalement l’état nous aide maintenant à vider notre utérus aussi vite que notre compte en banque. Nous voilà profondément reconnaissantes.Pour savoir comment nous en sommes arrivées là, je vous propose le mois prochain de lire : ”Plaidoirie pour l’avortement” écrit par Gisèle Halimi.
Chers lecteurs, à quand remonte la dernière fois que vous êtes allé au musée ? Avez-vous profité de la beauté de ces lieux ? Avez-vous ressenti le génie des artistes entre ces murs ? Avez-vous regardé la beauté des coups de pinceau; le choix des couleurs, l’idée dégagée ? J’espère que la plupart d’entre vous on répondu “Oh oui Lady Martika”. Mais si toutefois, l’envie vous prenait de jeter de nouveau un coup d’œil à la douce folie des artistes, je vous propose de lire, le mois prochain : “ Le grand livre des musées” par Eva Bonsard et Benjamin Chaud.
Trop peu de personnes savent de quoi il s’agit. Trop peu de personnes savent que cela est bien utile face à ceux ayant une matière grise anormalement sous développée. Je vous parle, bien entendu, du silence. Ce son si précieux dans lequel l’univers s’est créé. Ce silence si précieux qui marque le commencement et la fin de toute chose. Ce doux bruit qui nous accompagne à toutes les étapes marquantes de notre vie : Notre fécondation, nos premiers instants, nos insomnies, nos coups de foudre. Vous souvenez-vous de la torride sensation du coup de foudre ? Même dans le plus grand des chaos, le monde devient silencieux lorsque vous croisez le regard de la personne qui est, maintenant, l’origine de chaque battement de votre cœur. Bien entendu, votre chroniqueuse est une femme extrêmement romantique, vous m’excuserez par avance des nombreuses références à l’amour que je ferai lors de mes prochains numéros.Après tout, l’amour est au centre de tout, et sans lui, croyez moi, le monde tournerait d’une bien étrange façon. Je vous invite donc à apprécier le silence avec le livre “Histoire naturelle du silence” écrit par Jérôme Sueur.
Chers lecteurs, votre cœur a t-il déjà battu plus fort que d’habitude ? Je parle bien évidemment du moment où vous êtes en présence de votre cher et tendre. Si en revanche cela arrive lorsque vous êtes tout seul, cela n’a rien avoir avec l’amour mais plutôt avec une maladie cardiaque. Ainsi je vous invite à filer aux urgences avant même de finir votre lecture, bien entendu. Êtes-vous capable d’abandonner votre vie pour que votre âme soit auprès de la personne aimée ? Je l’espère. Si vous vous demandez sur quoi débouchera votre romance, suivez votre cœur à chaque instant. Le destin lui chuchote votre avenir. Si vous souhaitez retrouver l’histoire d’amour qui en a émoustillé plus d’un, je vous conseille vivement de lire “Jamais plus” écrit par Colleen Hoover.
Nous ne sommes sans doute pas des personnes provenant de la haute société. Mais croyez-moi, nos journées sont tout aussi trépidantes. Qui sait ce que je peux entendre ou lire à la bibliothèque ?
Vous vous demandez sûrement qui je suis ? Peut-être sommes nous voisins ? Peut-être que nous ne nous supportons pas et que des étincelles jaillissent de nos conversations ? Peut-être nous arrive t-il de lire côte à côte ?
Le mystère reste entier.
Votre dévouée chroniqueuse, Lady Whistledown's